mardi 24 septembre 2013

Les sorties ciné du 25 septembre d'un coup de clignots



 2 guns : Deux perdreaux aimant jouer les mariolles se retrouvent embringués dans une histoire abracadabrantesque de cambriolle. Entre deux pétarades, le spectateur qui n'aura pas cédé au roupillon salvateur de la première demi-plombe appréciera la vacuité du scénario et l'absence d'originalité dans l'écriture.
Blue Jasmine : Une histoire portée à bout de brandillons par une Cate Blanchett, épatante dans son rôle de lamfé esquintée par les avaros de la vie. Un Woody qui vous tiendra en haleine sans trop vous bassiner.
Les conquérants : Une comédie un peu barge servie par des cabotins  paumés à qui on filerait volontiers une thune ou deux. A bigler si on est pas trop à cheval sur la cohérence. A mi-chemin entre Kamelot et Louis la brocante.
Mon âme par toi guérie : On a tous entendu parlé, lors d'un casse-graine avec le grand-dab ou lors d'une soirante entre aminches, d'un mec capable de rambiner les vaseux rien qu'en leur palpant le buffet ou en leur soufflotant des trucs en latin dans les esgourdes. Si ce n'est pas votre cas allez d'urgence mater ce film qui vous plongera dans le quotidien de l'un d'entre eux. Et si vous en conobrez déjà un, allez-y quand même !
Players : Rien de bien consistant ici si ce n'est une forte envie de décarrer avant la fin du film. Une démonstration de testostérone inutile et lourdingue dont le seul but est de faire cracher au bassinet le spectateur décérébré.
Rush : Deux fils à papa sachant tâter du macaron s'affrontent sur les pistes de course. Une histoire vraie qui glorifie la vanité sur fond de compétition exacerbée. Une mise en scène aux petits oignons pour un film qui fera tartir le plus grand nombre. A fuir au pas de course.
The way, la route ensemble : Un road-movie pédestre qui lambine un brin avant de décoller. Quatre péquins s'entrêpent sur la route de St Jacques de Compostelle. Tout les sépare mais comme tout bon nanar ils sauront dégauchir les mots justes pour devenir les meilleurs potes. Icigo et laga de beaux paysages qui vous aideront à tenir les deux plombes que dure ce film. 

mercredi 4 septembre 2013

Les sorties ciné du 4 septembre d'un coût de clignots


 Chaque jour que Dieu fait : Une comédie italienne légère pour boucler l'été en beauté. On se poile gentiment sans pour autant sombrer dans la franche marrade. Une mièvrerie de bon aloi qui irritera légèrement les plus chatouilleux.
 Gare du nord : Entre deux durs, des mirontons se croisent et des destins s’emmêlent. Ballet de vieilles locos, entrêpage polymorphe, le réalisateur regarde ses cabotins évoluer dans ce lieu haut en couleurs, théâtre d'amourettes urbaines.
 Grand départ : Un scénario convenu qui ne convainc pas. Les cabotins nous servent la soupe et se contentent de fournir le service minimum. A trop vouloir insister sur la normalité du héros, le réalisateur tombe rapidement dans la caricature avec des personnages barjots qui semblent sortir d'une mauvaise série b.
 Romeos : Un sujet ambitieux traité par dessus la guibole. Si le personnage principal tient la route et fait le job, les personnages secondaires, eux, tombent dans la grandiloquence et plongent le film dans la caricature.
 Tirez la langue mademoiselle : L'histoire d'un béguin savamment orchestré et servi par des cabotins de première bourre. Des situations pas piquées des vers qui raviront les plus fleurs bleus. Les autres conterons les clous sur la lourde et attendrons la prochaine séance pour aller zyeuter White House Down... ou pas.


 White House down : Les amérloques sont des mectons fendards. Alors que le mironton lambda ne demande qu'à avoir une vie bien rangée, avec une lamfé, un clébard et une baraque rupine, l'américain moyen, lui, a des aspirations autrement plus élevées. Recalé alors qu'il voulait mettre sa viande au service du Président (chose finalement assez banal laga) celui-ci se voit offrir une seconde chance de réussir sa vie et d'épater ses voisins par le truchement d'une bande de marloupins qui décide d'attaquer la bonbonnière présidentielle. N'ayant pas pu empêcher la chute de la Maison Blanche, Emmerich prend sa revanche sur Fuqua et redouble d'efforts  pour faire voler, une enième fois, en éclat cette baraque si souvent plastiquée. Une machine à pognon qui ne manquera pas d'attirer les bonnes pommes amateurs du genre.


 You're next : Un classique du genre qui vous filera autant les foies qu'il vous fera vous gondoler sans vraiment que vous sachiez pourquoi. Un film qui ne sombre pas dans la facilité et se démarque des nanars du genre.

mercredi 17 avril 2013

Les sorties ciné du 17 avril d'un coup de clignots

 Désordres : Le scénar classique où un couple pépère ayant choisi de vivre à la cambrouse se voit emmouscailler par un très mistériousse goncier venu d'on ne sais où... Un thriller qui aurait été plus inspiré de ne pas passer par la case cinoche. Rien de foncièrement mauvais ici mais rien non plus qui fasse boire du p'tit lait. Compte tenu du contexte actuel ce n'est peut-être déjà pas si mal ?!.

 The Grandmaster : Un film ripoliné à souhait qui fera reluire les fondus de châtaignes. Mis à part le fait que les bastonneurs ressemblent plus à des danseuses qu'à des free-fighter, on appréciera les chorégraphies et le sens du détail de la mise en scène. Très éloigné des ses premiers films, Wong Kar-Wai nous offre un produit bien propret à l'esthétique très travaillée. Les fans de la première heure aimeront comme la colique...
 La tête la première : Un road-movie très frais mais sans grande consistance. Rien d'esparagonflardant ici. On pourra bigler sans trop prendre de risques si ce n'est celui de piquer un roupillon pendant la séance.
 Les Âmes Vagabondes : Dans cette grande entreprise universelle d'abêtissement des masses, les âmes vagabondes se posent un peu là ! A destination d'un public plutôt moujingue, ce produit, qui à quand même coûté la bagatelle de 44 000 000 de dollars, est un méli-mélo de films déjà vus mille fois. Si encore le réalisateur avait  eu le bon goût de choisir les meilleurs morceaux, on aurait eu l'équivalent d'une bonne vieille compil mais cézigue aura préfèré les faces B... Fera sans doute bicher les fans de "twilight"... les autres n'oublieront pas de prendre avec eux leur cuvette à dégueulis.
 Les gamins : Crise de la quarantaine ? Le réalisateur est visiblement à la recherche du temps lerdupème. Chacun s'y retrouvera un peu, soit dans la peau du vioque, soit dans celle du godelureau immature. Un humour très marqué "Chabat" qui plaira ou pas...
 Les lendemains : Parcours initiatique d'une jeune souris qui, au sortir de l'adolescence, se retrouve embringuée dans le militantisme politique puis dans des mouvements toujours plus radicaux. En tentant de justifier ce long cheminent vers des radicalités toujours plus nombreuses, la réalisatrice banalise son propos et fait de la jeunesse un vivier d'agités du bocal prêts à tout pour sortir des sentiers battus et ne pas vivre comme leurs vioques.
 Les profs : Des caricatures de profs qui feront marrer les potaches. Dans cette balourdise largement partagée, chacun y dégauchira un peu de son voisin de classe et retapissera son vieux prof de maths.
Parker : Les amateurs des films de Statham seront visiblement déçus par le manque de consistance du film. Les autres, s'ils ne se sont pas trompé de salles, pourront toujours méditer sur le bien fondé de claquer 25 millions de dollars pour réunir à l'affiche des cabotins dont le seul talent est d'avoir un blaze un peu connu.
 Promised Land : En choisissant de s'attaquer ici aux lobbies industriels, Gus Van Sant nous régale d'une intrigue qui a le mérite de mettre sur la table tous les problèmes environnementaux liés à l'exploitation des gaz de schiste. La réalisation est parfaite. On se réjouira de voir que certains réalisateurs ont encore suffisamment de cran pour se frotter à des sujets aussi chauds que celui-là et le talent nécessaire pour ne pas tomber dans la démagogie.
 Slow Life : Un ovni dans le paysage cinématographique de la semaine. Pas d'explosions ni de bastons ou possessions absurdes. Pas de gigolettes emoustillées à la vue d'un mironton bien gaulé où de gonciers roulant des mécaniques pour lever une souris au regard de braise... Non rien de tout cela. Un beau film où la vie se déroule lentement, comme une riole serpentant le long d'une forêt de feuillus. D'aucuns bonniront qu'il ne s'y maquille pas grand chose, d'autre que la vie devrait ressembler à ça.
What Richard did : Mais qu'a donc goupillé Richard pour qu'on en fasse un film ? Promis à une carrière des plus ronflante, Richard voit sa vie chanstiquer du tout au tout après avoir... Comme quoi la vie est quelque chose de fragile. Creusant dans cette direction, le réalisateur nous rappelle que rien n'est jamais acquis, ni même le succès. Un film taillé à coup de serpes qui donne à gamberger.

lundi 15 avril 2013

Les Gamins - Film 2012

Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-dab Gilbert, marrida depuis 30 berges à Suzanne. Gilbert, qu'en a gros sur la patate, est convaincu que sa vie foireuse est due à son ménage. Il dissuade Thomas d'se marrida avec sa mistonne, Lola, et lui monte la tête pour qu'il parte en vadrouille avec sa pomme. Commence alors une vie de  bamboche et pleine d'insouciance.
Mais combien faut-il allonger pour redégauchir ses rêves d'ado ?...





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Les Ames Vagabondes - Film 2013

Y'a du grabuge sur Terre. Nos carcasses restent les mêmes, mais sous la perruque c'est plus coton, on cherche a nous contrôler ! Melanie Stryder vient de se faire agrafer. Elle veut pas se laisser retourner le citron. Je ne sais où, muché dans le désert, se trouve un mironton qu'elle n'arrive pas à occulter. L'amour pourra-t-il la tirer d'affaire ?